Le Centre de formation professionnelle de Mont-Laurier « économise » une semaine de formation grâce aux simulateurs Vortex

Résumé de l'étude de cas

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Contexte

Mont-Laurier, l’un des six établissements scolaires qui offre une formation d’engin en foresterie au Québec (Canada), cherche à se démarquer en se forgeant la réputation de premier formateur d’opérateurs d’équipements lourds sûrs et qualifiés de la région.

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Solution

Depuis longtemps, le centre de formation Mont-Laurier a utilisé des outils pédagogiques technologiques lors de l’introduction des étudiants à la machine, mais le type de simulateur utilisé était devenu désuet et ne répondait plus aux demandes toujours grandissantes du marché. C'est à ce moment qu'ils découvrirent CM Labs.

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Solution

Après avoir procédé à un appel d’offre publique et évalué plusieurs options, l’école a conclu que CM Labs offrait une solution complète en termes de pédagogie, réalisme, programme de formation à un prix abordable.

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Solution

Les simulateurs Vortex ont amélioré la courbe d’apprentissage d’une semaine par rapport aux méthodes d’enseignement précédentes. Grâce à une solide compréhension des équipements et des commandes, les étudiants de Mont-Laurier ont désormais plus de temps pour se consacrer à la formation pratique et technique. Cela accélère l’apprentissage et permet aux opérateurs d’être plus à l’aise et mieux préparés.

Le Centre de formation professionnelle de Mont-Laurier, l’un des six centres de formation en foresterie au Québec (Canada), prépare une nouvelle génération d’opérateurs d’équipements lourds. Ce centre de formation sans but lucratif collabore avec les compagnies forestières de la région pour fournir à ses étudiants une expérience pratique incluant trois mois sur le terrain avec des formateurs dans des chantiers forestiers en activité. L’école met une grande variété d’équipements à disposition des élèves (abatteuses-ébrancheuses, chargeuses, camions, simulateurs etc.) pour offrir un enseignement complet allant de l’abattage d’arbres à l’exploitation et à l’entretien des équipements d’abattage, façonnage des bois ainsi que, chargement, transport et voirie forestière.

L’utilisation d’équipements lourds sur un chantier forestier est une source de danger, de stress et implique de grandes responsabilités. D’après un rapport du bureau des statistiques du travail aux États-Unis et d’autres études similaires, la foresterie figure en haut de la liste des secteurs les plus dangereux. Il n’est donc pas surprenant que le secteur fasse face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. En outre, trop d’apprentis n’ont pas assez d’expérience, formation et l’aisance nécessaires pour utiliser des équipements lourds de façon sécurisée sur un chantier en activité.

Du fait du manque d’opérateurs qualifiés, du coût élevé et du risque de la formation pratique, les compagnies forestières se tournent vers les centres de formation pour combler ce manque. Pour répondre à leur demande, le centre de formation de Mont-Laurier a réaffirmé son engagement à fournir au secteur les forestiers les plus qualifiés et les mieux préparés.

Formation pour répondre aux besoins du secteur

Par le passé, pour opérer des équipements lourds, la formation consistait généralement en un processus de mentorat en milieu de travail qui se transmettait de génération en génération. Mais même sous la supervision la plus rigoureuse, l’apprentissage pour maîtriser des équipements sophistiqués sur le terrain est souvent impressionnant et inefficace, et toujours dangereux. En outre, avec le manque de main-d’œuvre et les coûts élevés associés aux opérations, il est de plus en plus difficile pour les entreprises de justifier une interruption de travail à des fins de formation. En conséquence, les écoles sont sollicitées pour fournir la prochaine génération de nouveaux opérateurs qualifiés.

« C’est un travail physique qui est dur, les journées sont longues et les jeunes d’aujourd’hui sont souvent réticents », explique le directeur adjoint du centre de formation de Mont-Laurier, Mario Leduc. « Notre mission dans le centre de formation est de fournir au secteur des étudiants performants et autonomes. Le meilleur moyen d’y parvenir est de dispenser d’un enseignement qui ressemble de près aux vraies conditions de travail d’une exploitation forestière. »

Malgré un appel aux nouvelles recrues constant, les inscriptions sont peu nombreuses. Et comme beaucoup d’élèves qui s’inscrivent au programme sont issus de milieux urbains, ils ne sont pas habitués à l’environnement de travail de la foresterie et l’anxiété peut avoir un effet négatif. À vrai dire, les écoles rapportent qu’elles perdent plusieurs élèves chaque semestre du fait de conditions d’apprentissage stressantes. Cela rend la rétention des nouveaux élèves d’autant plus critique.

Pour résoudre ce problème, il faut éliminer le danger et la peur qu’éprouvent les élèves lorsqu’ils sont envoyés trop tôt derrière les commandes sur un chantier. Les simulateurs d’équipements lourds, élément clé de la solution, permettent aux élèves d’apprendre dans un environnement sûr et sans stress tout en comblant l’écart entre la théorie et la pratique.

« À l'issue des essais, nous avons découvert qu’une douzaine d'heures sur un simulateur Vortex équivaut plus ou moins à une semaine de formation de base sur l’équipement. »

École de Vocation Mont-Laurier - Classe de simulateurs
Les élèves du Centre de formation professionnelle de Mont-Laurier se forment sur l'équipement lourd avec les simulateurs Vortex de CM Labs.

Investir dans les nouvelles technologies pour la formation

Le centre de formation de Mont-Laurier reconnaît l’importance de ces simulateurs depuis longtemps, comme en témoignage l’arsenal accumulé au fil des ans. Toutefois, la plupart étant devenus obsolètes et ne reflétant que les contrôles de base, sans reproduire la dynamique des équipements de foresterie actuels, le centre de formation a entrepris de moderniser ses équipements de formation.

« Les simulateurs fournissent une base pour que les élèves découvrent les opérations des machines et les compétences fondamentales, et puissent ensuite utiliser les équipements réels en se concentrant sur la technique, le perfectionnement des compétences et l’acclimatation à l’environnement », déclare Mario Leduc.

Pour mieux quantifier l’impact des simulateurs, M. Leduc a lancé une série d’essais sur le terrain en utilisant les simulateurs Vortex CM Labs. Les résultats ont confirmé son engagement dans l’enseignement basé sur la simulation.

« Les participants étaient d’accord sur le fait que les simulateurs apportaient une aide considérable », a-t-il ajouté. « C’est parce que les élèves n’étaient pas intimidés par la machine ou ne craignaient pas les conséquences. Les bulldozers et les niveleuses impressionnent toujours les étudiants par leur taille. Cependant, les simulateurs éliminent le facteur danger, ce qui leur permet de se concentrer sur l’apprentissage les notions de base du fonctionnement. En une douzaine d’heures, ils maîtrisent les manœuvres principales donc lorsqu’ils se retrouvent derrière les commandes des équipements réels, ils sont mieux préparés, plus détendus et prêts. »

M. Leduc estime qu’une semaine de simulation équivaut à 16 000$ d’économie carburant. Mais au-delà du bénéfice économique, il a souligné l’impact mesurable des nouveaux simulateurs sur la qualité de la formation et la réussite à long terme de l’école.

« Au final, notre mission est de fournir des opérateurs compétents à l’industrie. Et l’objectif est de faire du centre de formation de Mont-Laurier le premier choix centre de formation au Québec. Cela profitera à nos élèves, à l’industrie et à notre activité. »

« Les étudiants qui pratiquent sur le simulateur ne quittent pas la pièce après utilisation. »

Sélection de simulateur

Quand le centre de formation a cherché à moderniser ses équipements de formation, M. Leduc a reconnu qu’il existait des simulateurs de formation très différents en termes de sophistication et de qualité et qu’il était essentiel de choisir le bon. Entre autres, les activités pédagogiques n’étaient pas négociables. La solution devait être une véritable technologie de formation offrant l’expérience la plus réaliste et précise à l’opérateur.

« J’avais été contacté par un fournisseur qui voulait me vendre des simulateurs, mais la qualité était celle de jeux vidéos auxquels faisaient défaut les détails et le réalisme. C’était sans intérêt car les élèves n’auraient rien appris. Il nous fallait une simulation avancée pour les dangers des milieux forestiers, et nous n’allions pas investir dans des simulateurs que nous ne pouvions pas appliquer au niveau éducatif. »

Après avoir évalué les candidats, M. Leduc a acheté le module de formation de terrassement de CM Labs pour la construction de route et la maintenance. Aujourd’hui, le centre de formation possède vingt-deux simulateurs CM Labs, dont vingt simulateurs portables Vortex Edge Plus et deux simulateurs en immersion Vortex Advantage. En outre, un poste d’opération instructeur permet aux formateurs de surveiller, évaluer et engager les élèves à partir d’un poste de travail à distance unique.

Le détail et le réalisme des nouveaux simulateurs CM Labs contribue clairement à engager et à retenir des futurs opérateurs.

« Les élèves s’installent sur le simulateur et ne veulent plus quitter la pièce », déclare M. Leduc. « Lorsque je passe devant la classe, je dois rentrer pour faire prendre une pause aux enseignants. Nous avons eu des simulateurs par le passé, mais je n’avais jamais rien vu de tel auparavant. Ils sont incroyables. »

Selon M. Leduc, même si les formateurs ont mis un certain temps pour s’habituer à la technologie, cela en valait la peine. « Tout le monde, même nos techniciens et enseignants été unanimes à dire que les simulateurs ont aidé énormément. »

Progression du programme

Les simulateurs de formation d’équipements lourds doivent sans cesse évoluer pour offrir l’expérience opérateur la plus réaliste. À travers sa collaboration avec le centre de formation de Mont-Laurier et d’autres centres de formation en foresterie similaires, CM Labs a développé une ligne de produits destinés à répondre aux besoins de l’exploitation forestière.

« La simulation à un avenir prometteur, et chaque centre de formation devrait en avoir », conclut M. Leduc. « N’oublions pas que l’objectif de chaque centre de formation ou école est de permettre aux élèves de devenir employables. Une formation de meilleure qualité produit des étudiants plus qualifiés et performants. Cela profitera à l’industrie ainsi qu’à nos écoles. »