Stimuler la confiance de l’opérateur avec la formation basée sur la simulation

Albert Einstein a un jour remarqué que: « L’information n’est pas la connaissance. La seule source de connaissance est l’expérience. » Pour apprendre à utiliser des équipements lourds, c’est la même chose. Les écoles de formation vocationnelle et les entreprises de construction savent depuis longtemps que pour qu’une formation soit efficace, il faut inclure une bonne dose d’enseignement pratique. Cependant, trop souvent, les étudiants se retrouvent aux commandes alors qu’ils manquent d’expérience pratique. Le passage de la salle de classe à la cabine est donc à la fois intimidant et dangereux. Une telle approche peut frustrer les étudiants, les décourager et les faire décrocher, ce qui est contreproductif, car cela réduit le nombre d’opérateurs potentiels.

Pour combler ces lacunes, de plus en plus d’écoles de formation vocationnelle, de centres de formation, d’équipementiers et d’entreprises de construction intègrent des simulateurs dans leurs programmes de formation. L’enseignement basé sur la simulation permet aux étudiants de passer en douceur à la formation pratique dans un environnement virtuel, interactif et contrôlé. Le fait de compléter l’enseignement en classe avec la simulation fournit une base aux étudiants avant qu’ils ne soient exposés à la complexité et au stress du terrain. Qui plus est, il a été démontré que les simulateurs accélèrent l’apprentissage, augmentent le taux de réussite des étudiants et améliorent la sécurité, tout en réduisant les frais de formation.

Apprentissage accéléré

Dans sa publication de 2017 intitulée « Learning from errors » (Apprendre de ses erreurs), la psychologue Janet Metcalfe établit une corrélation étroite entre les erreurs et l’apprentissage. En se basant sur ses recherches, elle soutient que les étudiants tirent bien plus de bénéfices à faire et à corriger des erreurs qu’à les éviter. Les simulateurs de formation permettent aux opérateurs d’expérimenter les limites sans qu’il y ait de conséquences. Sur le terrain, les erreurs sont souvent catastrophiques, sur le simulateur elles permettent de tirer des leçons précieuses.

Il a été démontré que les simulateurs de formation Vortex de CM Labs augmentent l’assimilation tout en réduisant le temps d’apprentissage. Sur les simulateurs, les étudiants refont les exercices plus rapidement que leurs pairs sur le terrain, et donc apprennent plus vite. De nombreux vétérans du secteur qui ont intégré la formation basée sur la simulation dans leurs programmes ont déclaré que la différence était énorme. Faisant référence à la formation des opérateurs de pompe à béton sur un boîtier de commande à distance, l’ancien président et membre du conseil de l’ACPA (American Concrete Pumping Association), Dennis Andrews a conclu: « Pour maîtriser le boîtier de commande à distance, ça pouvait prendre jusqu’à deux mois sur le terrain. Sur le simulateur, ça ne prend que deux semaines. »

La formation basée sur la simulation s’adapte facilement aux besoins de chaque étudiant. À mesure que les étudiants deviennent plus à l’aise et compétents, les instructeurs peuvent introduire différentes difficultés, distractions et paramètres tels que du sol meuble, des vents forts, de la pluie, de la neige, etc. En outre, les simulateurs sont assez flexibles pour représenter différents types d’équipements parmi lesquels des équipements du bâtiment, maritimes, de manutention des matériaux, etc.

Grâce à cette expérience virtuelle, les étudiants ont une longueur d’avance dans la formation sur le terrain.

Le coût de l’inexpérience

Ça n’est pas un secret, la formation sur le terrain pour les équipements lourds a un prix. Cela va de la consommation de carburant et la maintenance à la location de matériel, la rémunération des formateurs, etc.

Ces frais sont des variables connues, que l’on peut facilement calculer. Mais les coûts liés à la productivité, aux blessures et à la rotation sont souvent plus difficiles à évaluer. Cependant, ces frais sont bien réels et trop fréquents. Des recherches montrent que:

  • Presque la moitié des demandes de dédommagement proviennent de travailleurs ayant moins d’un an d’expérience
  • Environ 30 % de ces demandes proviennent de travailleurs en poste depuis moins de 6 mois
    24 % des travailleurs du bâtiment sont blessés au cours de leur première année sur le terrain

Une formation complète est essentielle pour réduire la plupart des coûts associés à l’inexpérience des opérateurs. De même, le Construction Industry Institute (CII) indique qu’investir dans la formation rapporte un retour sur investissement considérable. Selon le CII, chaque dollar investi dans la formation peut générer jusqu’à 200 % de retour sur investissement grâce à l’augmentation de la productivité et à la réduction de la rotation, de l’absentéisme et du travail à refaire.

Sécurité, stress et pénurie de main-d’œuvre

Imaginez l’angoisse que peut éprouver une personne qui essaye de contrôler une charge instable de billes sur un chantier forestier bondé, ou un grutier débutant dans un port animé ou au sein de limites urbaines étroites. De telles conditions d’apprentissage dignes d’un baptême du feu peuvent être dangereuses et traumatisantes. Le directeur d’une école de formation vocationnelle m’a récemment expliqué que chaque semestre, un de ses étudiants abandonne l’école au milieu de la formation sur le terrain à cause du stress. Cette expérience contribue à la pénurie d’opérateurs expérimentés pour les générations à venir pour tout le secteur.

Le fait de répéter des scénarios stressants sur un simulateur d’équipement lourd réduit les risques tout en permettant aux opérateurs d’expérimenter en toute sécurité les conséquences de la tâche. « Les simulateurs rendent les salles de classe vivantes », déclare Debbie Dickinson, PDG de Crane Industry Services. « Ils donnent aux opérateurs inexpérimentés un sentiment de familiarité, de déjà vu lorsqu’ils se retrouvent aux commandes de l’équipement réel. »

La familiarité engendre la réussite, et l’expérience accumulée lors de la formation basée sur la simulation améliore non seulement la sécurité et la performance, mais fournit également la confiance en soi nécessaire pour apprendre à agir dans des situations de pression élevée.

Une main-d’œuvre croissante

La génération Z, qui représente les prochains travailleurs, semble prête à se mettre au travail. Cette génération a des priorités auxquelles le secteur du bâtiment peut répondre.

Cette génération devait être la bénéficiaire de l’une des économies les plus saines de l’histoire, avant qu’on ne lui coupe l’herbe sous le pied. La génération Z a été particulièrement touchée par la pandémie. In a 2020 PEW Research Center survey, half of those ages 18-23 reported that they or someone in their household had lost a job or experienced a wage cut following the outbreak. By contrast, 40% of Millennials, 36% of Generation Xers, and 25% of Baby Boomers reported the same.

It is said that Gen Z workers will value job security and growth opportunities more than their predecessors. This tech-savvy generation has grown up with technology, they interact with it daily, and expect to use it in their work and in preparing for that career. These and other factors suggest that a new breed of equipment operators is emerging, and training will be instrumental in their recruitment, development, and success.

Tout est dans l’expérience

Les machines sophistiquées d’aujourd’hui exigent un certain niveau de formation. En reproduisant au plus proche le matériel et les conditions sur le terrain, les simulateurs Vortex de CM Labs permettent aux organismes de formation d’augmenter le temps de formation, de raccourcir la courbe d’apprentissage et de réduire les coûts de formation. Ces simulateurs fournissent aux opérateurs novices comme chevronnés les connaissances pratiques qui ne s’acquièrent que par l’expérience.